
En automne 2011, le Gulf Stream déviait sa trajectoire de 200 km vers le Nord. Aujourd'hui une nouvelle étude suggère une alarmante conséquence : cette dérive aurait rapidement déstabilisé le méthane, redoutable gaz à effet de serre, enfoui dans les sédiments océaniques. Mais le dégagement dans l'atmosphère n'est pas démontré.
Le Gulf Stream, ce courant chaud qui suit la côte est américaine, a dévié sa trajectoire de 200 km vers le nord l'automne dernier. La dérive du courant a provoqué une impressionnante augmentation de la température de surface et de moyenne profondeur de l'océan. Dans une étude parue dans le magazine Nature, Phrampus et Hornbach ont suggéré qu'un tel réchauffement de l'océan déstabilisait, le long du plateau, les hydrates de méthane piégés dans les sédiments.
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